recherche EMDR de Scheck

Présentation de la recherche EMDR de Scheck

Mis à jour le 30 septembre 2022

La recherche EMDR de Scheck et all. (1) conclue que deux séances avec la thérapie EMDR réduisent la détresse psychologique chez des jeunes femmes traumatisées et les ont ramenées à moins d’un écart type de la norme.

Scheck, Schaeffer et Gillette (1998) ont affecté 60 adolescentes et jeunes femmes traumatisées, de 16 à 25 ans, à un groupe EMDR et à un groupe-témoin d’écoute active ; on demandait à toutes, comme travail personnel, de tenir un journal.

Elles avaient eu des comportements à risque, comme la prise de drogue, la promiscuité sexuelle, les fugues, et 77% d’entre elles avaient un diagnostic d’ESPT.

Les résultats indiquent un effet positif des deux types de prise en charge sur l’ensemble des mesures réalisées.

L’EMDR présente néanmoins des effets significativement plus importants que la thérapie de soutien sur quatre des cinq critères (pas de différences pour la TSCS).

Les auteurs ont en effet démontré que le groupe EMDR avait une plus forte réduction, dans les auto-évaluations standardisées, des symptômes d’ESPT, de dépression et d’anxiété, mais pas d’estime de soi, après deux séances d’EMDR de 90 minutes, que celles du groupe d’écoute active, qu’on appelle aussi thérapie de soutien (supportive counselling).

Les progrès se maintenaient à trois mois de suivi pour les deux groupes.

Objectif :

  • Comparer l’effet de l’EMDR et d’une thérapie de type rogérienne auprès d’un groupe de femmes présentant un ESPT.
  • Méthode ABA, puis évaluation à trois mois.
Méthode de prise en charge comparée et conditions expérimentales :

  • Thérapie EMDR (n = 30)
  • Thérapie de soutien (n = 30)
Durée des sessions :
  • 2 sessions de 90 min
  • 2 sessions de 90 min

Évaluations et mesures principales : IES (ESPT), PENN (ESPT), TSCS (concept de soi), BDI (dépression), STAI (anxiété)

Sources :

  1. Scheck, M., Schaeffer, J.A., & Gillette, C. (1998). Brief psychological intervention with traumatized young women : The efficacy of eye movement desensitization and reprocessing. Journal of Traumatic Stress, 11, 25-44.
  2. Tarquinio (2007) L’EMDR : une thérapie pour la prise en charge du traumatisme psychique
  3. Fleming, J. (2012). The Effectiveness of Eye Movement Desensitization and Reprocessing
    in the Treatment of Traumatized Children and Youth.Journal of EMDR Practice and Research, 6 (1), 16–26. Translated by François Mousnier-Lompré : Efficacité de l’EMDR dans le traitement d’enfants et d’adolescents traumatisés.

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