témoignage de James Blake

Témoignage de James Blake génie torturé au bonheur retrouvé

Mis à jour le 29 septembre 2022

Témoignage de patients en EMDR : Le témoignage de James Blake génie torturé au bonheur retrouvé, interview de Valentin Dauchot, publié sur le site lalibre.be

Extrait :

En moins de dix ans, un gamin solitaire, taciturne et anxieux a changé les règles du jeu. Reclus dans sa chambre d’ado londonienne jusqu’en 2011, James Blake a donné une leçon de délicatesse aux superstars de la musique urbaine américaine, qui en ont fait une référence absolue et plébiscitée dès la sortie de ses premières compositions. Beyoncé l’a personnellement convié sur son album Lemonade, Kanye West l’a longuement côtoyé, et Kendrick Lamar lui a naturellement proposé de collaborer dans la foulée. Le contraste entre les deux mondes est pourtant saisissant. Les premiers affectionnent le gros son, la frime, l’adrénaline, là où Blake est l’incarnation même du génie torturé, au sens mélodique épuré et à la voix perchée délicatement posée.(…)
Son premier album éponyme (2011) est une longue incursion piano-basse-voix dans sa solitude. Overgrown, qui suit deux ans plus tard, donne de l’ampleur à son univers et consacre définitivement Blake, qui allie toujours aussi subtilement intimité et envolées électroniques.
Mais le bonhomme, alors âgé de 24 ans, est profondément malheureux. « I don’t wanna be a star », chante-t-il à l’époque, sans oser révéler au monde qu’il souffre de dépression et vit mal la transition brutale entre l’anonymat conservé jusqu’à ses 18 ans et l’explosion de popularité qui a suivi. « Je souffrais d’anxiété, j’étais plongé en permanence dans un état dépressif », analyse-t-il par téléphone du domicile californien où il s’est installé depuis quelques années. « Mon entourage professionnel me disait en permanence de ne pas en parler, de peur que ça fasse les gros titres. Mais à un certain stade, je ne voyais plus l’intérêt de tenir ma langue. Internet a donné la possibilité à toutes les personnes en souffrance de communiquer sur le sujet, et j’ai réalisé que ça me faisait du bien. »
En 2015, James Blake quitte Londres la pluvieuse pour Los Angeles la rayonnante, suit une thérapie basée sur les mouvements oculaires (EMDR) utilisée pour lutter contre le stress post-traumatique, et sort The Colour In Anything, situé à mi-chemin entre ces deux étapes essentielles de sa vie. « La musique a toujours été cathartique, un espace d’exploration profondément lié à mon état , ajoute Blake. J’étais dans une situation complexe lors de l’enregistrement de The Colour in Anything, et ça s’entend. Je ressentais encore cette pression, les attentes liées à l’album, la tournée… Puis j’ai commencé à aller mieux, à collaborer avec d’autres personnes qui me poussaient à aller mieux, et à prendre beaucoup plus de plaisir à faire de la musique. » (…)

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